Historique de l' U.S. Rosières
Acte I : Histoire de 1909 à 1937
Acte II : Histoire de 1937 à 1965
Acte III : Histoire de 1965 à 1993
ACTE I
Le 22 novembre 1909, le directeur de l'école de Rosières G. MAITREJEAN jeta noir sur blanc les statuts d’une société qui prenait pour titre « Société de Préparation Militaire ». Son but était de former moralement et physiquement les jeunes au métier des armes. À l'école du soldat, on privilégiait les séances de gymnastique, de marche, de tir, de boxe et comme distraction on jouait au rugby, sport de contact...
Les Usines mirent à disposition pour ces athlètes un immense champ situé en bordure du Cher, au lieu dit « Trou des balais » : Stade du Pont-Jacquier.
À son début, l' U.S. Rosières comptait près de 60 à 70 membres et environ deux équipes de rugby qui évoluèrent avec des fortunes diverses. Les réunions se tenaient à l'école des garçons de Rosières (siège social).
La population de la Cité n'était à l'époque que de 5 à 600 habitants.
La première guerre mondiale mettait en sommeil l'activité du club qui reprenait en 1920 toujours avec le rugby avec des matches notamment contre Saint-Florent, Châteauneuf sur Cher, Mehun, Bourges etc.
En 1922, le football association s'implantait à Rosières sous l’impulsion de G. Dadat et le rugby disparaissait, comme d'ailleurs dans plusieurs autres sociétés sportives de la région qui pouvaient plus facilement aligner onze joueurs que quinze.
Le véritable essor commença en ce début d'année 1924, le football faisait sans cesse de nouveaux adeptes et, en l'absence de compétition organisée, les adversaires ne manquaient pas : U.S. Ouvrière de Saint-Florent, U.S. Berry, Issoudun , Mareuil, Chârost, Dun, Mehun, Avord, Saint-Martin, Aubigny, Patronage Sainte-Marie, Patronage Saint-Bonnet, Patronage Saint-François, Marmagne, Neuvy-Pailloux etc.
Signalons que lors d’une rencontre contre Chârost (0-0 à la mi-temps), Chârost fut disqualifié en deuxième mi-temps pour avoir fait jouer douze joueurs en même temps. La bicyclette était utilisée le plus souvent possible pour les déplacements.
À partir de 1927 en attendant un championnat officiel, l'U.S.R. disputait le challenge Jean PROUDHON 1928-29, l'U.S.R. sera disqualifiée pour avoir aligné 4 étrangers (3 étrangers maxi étaient tolérés !).